Le Coworking : annonciateur de la fin des baux 3/6/9 pour toutes les locations de bureaux ?
Vous le savez, nous sommes noyés dans les tâches administratives et les contraintes règlementaires....
Toutes les entreprises le disent, et en particuliers les dirigeants des TPE/PME, sans oublier les travailleurs indépendants, nous sommes noyés dans les tâches administratives et les contraintes règlementaires.
Depuis le début du statut d’auto-entrepreneur, une bouffée d’oxygène a été donné en termes de flexibilité sur l’emploie de ressources. Mais qu’en est-il des baux commerciaux ? Que faire lorsqu’on une entreprise a besoin de réduire ou augmenter sa voilure lorsqu’elle n’est pas en bail précaire ? A aujourd’hui, pas d’autre choix que d’attendre sagement l’échéance. Or évidemment c’est incompatible avec le cycle de l’entreprise. Cela peut même devenir un enjeu de survie.
Les usages du Coworking ont tout de suite basculé vers la notion de prestation de services avec des préavis courts : 1 à 3 mois la plupart du temps. Les grandes foncières sont encore réticentes à s’y mettre car une si faible prévisibilité ferait diminuer la valorisation de leur actif, indépendamment de la rentabilité immédiate. Certaines sont malgré tout tentées par l’expérimentation sur des petits périmètres…
Il est fort à parier que la flexibilité s’étende de plus en plus, en cohérence avec les besoins du marché. L’agilité des Coworking pourrait devenir la norme. Ce turnover latent ne doit pas être perçu comme une menace, mais au contraire comme une opportunité de devoir proposer en permanence des services innovants qui retiennent les locataires, de leur plein gré cette fois.

